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Historique de l'ENS


 

 

CONTEXTE HISTORIQUE

 

L’École Normale Supérieure de Rabat (ENS-Rabat) qui s’appelait ENS-Takaddoum à côté de sa jumelle de l’époque ENS-Soussi a été créée avec ses homologues au niveau national (Marrakech, Casablanca, Fès, Tétouan) en Septembre 1979 par le décret ministériel n ° 2.78 – 455 du 28 Septembre 1978. Ces créations ont été réalisées dans le cadre d’un programme national destiné à l’époque à la formation d’enseignants du second cycle (Secondaire qualifiant selon la terminologie actuelle). Le but était de répondre à la « marocanisation » de cette catégorie d’enseignants. En 1983 l’École Normale Supérieure de Meknès a été créée et a entrepris sa mission de formation au cours de l’année universitaire 1983-1984. L’ENS-Rabat comme ses homologues qui relevaient de l’autorité de tutelle chargée de l’enseignement secondaire à accomplie sa mission pendant les dix premières années (1978-1989) de son fonctionnement. Pendant cette période la formation s’étendait sur quatre années après le baccalauréat. La vocation était la délivrance du Diplôme de L’École Normale Supérieure.

 

Les ENSs ont ensuite connu plusieurs périodes essentielles :

 

  • 1982 : Création du troisième cycle qui a consacré le statut des ENSs en tant qu’établissement de l’enseignement supérieur de formation et de recherche ;
  • 1984 : Accord avec l’autorité de tutelle française responsable de l’enseignement secondaire pour la création de l’agrégation au Maroc ;
  • 1998-2010 : Cette phase transitoire marquée au niveau national par la mise en place de la Charte Nationale d’Éducation et de Formation ainsi que la promulgation de la loi 01.00. L’exclusion des ENSs de la réforme a eu pour conséquence une décennie de travail syndical au sein du SNESup mené par le comité national de coordination représentant l’ensemble des ENSs ;
  • 2006 : Organisation par le Ministère de l’Éducation Nationale du forum national concernant le rattachement des ENSs à l’université ;
  • 2009 : la promulgation de la loi 47-08 (B.O du 6 juillet 2009) relative au transfert des ENSs aux universités ainsi que les deux décrets relatifs à leur rattachement (B.O. le 15 juillet 2010) et à leur vocation (B.O. le 29 novembre 2010) ;
  • 2011 : l’ENS Rabat intègre l’Université Mohammed V de Rabat,
  • 2011-Aujourd’hui : Cette phase s’est inaugurée par deux tournants majeurs. Le premier, d’ordre général, concerne la stratégie du ministère de tutelle visant à intégrer le système universitaire marocain dans les standards internationaux par son ouverture sur d’autres établissements étrangers de renommée et par conséquent le faire entrer dans une logique de compétitivité ; le deuxième, plus spécifique relatif à la promulgation de la loi n°47.08 et qui en vertu duquel, les ENSs peuvent aussi délivrer désormais les diplômes DUT, LP et Master.

 

CONTEXTE NATIONAL : UNE DYNAMIQUE DE REFORME

 

Depuis l’indépendance au total 8 efforts de réforme ont touché le système de l’enseignement supérieur (ES) à raison d’une reforme chaque 7,5 ans. La première date de 1959 dans le cadre du premier plan quinquennal 1960-1964 avec comme organe institutionnelle la Commission au Plan et le Conseil Supérieur de l’Éducation. Les principales orientations étaient, la création de l’université, la réorganisation de l’ES et la revalorisation de la fonction enseignante. Depuis d’autres reformes se sont succédées comme le colloque des chênes de Maamora en 1964, la réforme de l’université en 1975, le colloque d’Ifrane II en 1980, puis celle de 1999 avec comme organe institutionnel, la Commission Spéciale d’Éducation et de Formation, le Conseil Supérieur de l’Enseignement (devenu organe constitutionnel suite au discours du Trône de juillet 2004, réorganisé en 2006 puis devenu Conseil Supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique depuis 2014).

 

Le quinquennat 1990-1995 a été marqué par la prise en conscience de l’importance du secteur et de l’autonomie des universités débouchant vers une nouvelle phase depuis 2000.

 

  • L’ES vit alors depuis cette date une période exceptionnelle de son histoire avec des mutations progressives touchant l’ensemble de son système. En effet, l’un des programmes les plus marquants ces dernières années est le Programme d’Urgence 2009-2012 avec ses dix-sept contrats signés devant le souverain le 6 octobre 2009 pour une enveloppe de 12,6 milliards de DH, dont 8,4 milliards pour le fonctionnement (hors salaires) et 4,4 milliards de DH, pour l’investissement. Voulu comme une feuille de route pour le parachèvement de la Charte, ses objectifs portaient essentiellement sur l’amélioration de la gouvernance, la promotion et la valorisation de la recherche scientifique, l’extension et la réhabilitation des établissements universitaires, l’adéquation entre formations et besoins, l’amélioration des rendements interne et externe et le renforcement des capacités du personnel ainsi que le renforcement de l’offre de l’enseignement supérieur à l’horizon de l’an 2025. En se basant sur le plan d’étape 2011 relatif à l’évaluation des réalisations, des acquis et des limites du Programme d’Urgence, le ministère de tutelle a préconisé dans son plan d’action 2013-2016, entre autres, le développement d’une stratégie de coopération internationale, l’actualisation de la stratégie nationale de la recherche scientifique et l’amélioration de l’employabilité des diplômés… ;

 

Programme de Formation des enseignants des cycles primaire et secondaire à l'horizon de 2025 :

 

La place prééminente dévolue sous la conduite de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI que dieu le glorifie à la réforme du système éducatif national élevé au rang de priorité nationale ;

Les Hautes Orientations Royales visant à rehausser le niveau de l'école marocaine ; La recommandation du Nouveau Modèle du Développement (NMD) pour améliorer la qualité de formation des enseignants assurée par les Écoles Supérieures de l'Éducation et de la Formation (ESEF), les Écoles Normales Supérieures (ENS), la Faculté des Sciences d'Éducation (FSE) et es Centres Régionaux des Métiers d'Éducation et de Formation (CRMEF) notamment par la généralisation d'un parcours de formation sur cinq ans ;

Le programme gouvernemental 2021-2026 mentionnant que l'instauration de la Licence d'Éducation nécessite un soutien approprié ainsi qu'un renforcement substantiel des moyens et de la capacité d'accueil des ESEF, ENS et FSE à la hauteur des effectifs des recrutements futurs ;

La Convention Cadre pour la Mise en œuvre du Programme de Formation des Enseignants des Cycles Primaire et Secondaire à l'horizon de 2025, signée en Juin 2022 entre le Ministère de I'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation, le Ministère de l'Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, et le Ministère de l'Économie et des Finances.

Le présent contrat exécutif définit les obligations des parties contractantes afin d'assurer d'une part l'inscription à l'horizon 2025, des effectifs spécifiés d'étudiants en Cycle Licence d'Éducation au niveau de l'Ecole Normale Supérieure - Rabat et la Faculté des Sciences de l'Éducation relevant de l'Université Mohammed V Rabat; de contribuer à l'amélioration de l'attractivité des Licences d'Éducation et d'autre part, octroyer les moyens humains et financiers correspondants aux effectifs spécifiés conformément aux dispositions de la convention cadre.

  • Contrat entre UM5 et MESRSI ;
  • Janvier 2023 ;
  • Les Hautes Orientations Royales visant à rehausser le niveau de l'école marocaine ;

 

La recommandation du Nouveau Modèle du Développement (NMD) pour améliorer la qualité de formation des enseignants assurée par les (ENS), les (ESEF), (FSE) et les (CRMEF).

 

  • La Convention Cadre tripartite signée en Juin 2022
  • Engagements de l’UM5
  • Mobiliser les ressources humaines et financières
  • Ouverture des filières CLE objet du contrat
  • L’organisation des campagnes d'information et de sensibilisation
  • Assurer la qualité des formations notamment à travers le respect des contenus (en révision) des filières accréditées des licences d'éducation
  • Ouvrir des filières de master et de doctorat
  • Coordonner avec les AREFs
  • Engagements du MESRSI
  • Postes budgétaires pour le recrutement des enseignants chercheurs et des administratifs et techniciens
  • Budgets nécessaires pour les subventions de fonctionnement
  • Budgets nécessaires pour l'investissement (la construction, l'aménagement et l’équipement.  

 

CONTEXTE UNIVERSITAIRE

 

Dynamique de l’Université Mohammed V de Rabat

 

Depuis son intégration au sein de de l’Université Mohammed V de Rabat en 2011, L’ENS-RABAT évolue à côté des 12 autres établissements universitaires de formation et de recherche (10,7 % du total national), (L’EST de Salé, la Faculté des Sciences, la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, la Faculté des Sciences Juridiques Économiques et Sociales-Agdal (FSJES-Agdal), la FSJES-Salé, la FSJES-Souissi, l’École Mohammedia d’Ingénieurs, l’Institut Scientifique, l’Institut des Études Hispano-Lusophones, l’École Normale Supérieure, la Faculté de Médecine et de Pharmacie, la Faculté de Médecine Dentaire, la Faculté des Sciences de l’Éducation, l’École Nationale Supérieure d’Informatique et d’Analyse des Systèmes, l’Institut des d’Études et de Recherches pour l’Arabisation, l’Institut Universitaire de la Recherche Scientifique, l’Institut des Études Africaines, l’École Normale Supérieure de l’Enseignement technique et l’annexe de l’UM5 à Abu Dhabi.